1° Comment contacter les débiteurs ?
Le premier contact avec le débiteur se fait par une mise en demeure écrite, conformément à la réglementation. En fonction des caractéristiques du dossier, nous poursuivons par d’autres courriers, couplés avec des messages SMS, des e.mails et des appels téléphoniques.
Les courriers déclenchent des réponses écrites ou des paiements par chèque ou virement. Les SMS comportent un lien vers notre site de paiement, pour un paiement immédiat par carte bancaire. Les e.mails induisent le paiement par virement. Les appels téléphoniques, quand ils aboutissent, favorisent le paiement amiable, au besoin par la mise en place d’un plan de règlement.
Lorsque ces différents canaux ne suscitent pas de réponse du débiteur, l’intervention par les réseaux sociaux présente des avantages.
2° Le contact par les réseaux sociaux.
Le débiteur qui ne répond pas ou fait le mort, cela arrive. Cela peut provenir d’informations anciennes, erronées ou absentes : le débiteur a déménagé ; son adresse e.mail, son numéro de téléphone, sont inconnus ou plus en service. Cela peut aussi provenir d’une volonté délibérée du débiteur.
La recherche par Facebook / Messenger, ainsi que par LinkedIn, trouve ici son intérêt. Bien entendu, il convient de s’assurer que la personne identifiée sur les réseaux sociaux est bien celle recherchée. Dans l’affirmative, un message est alors envoyé. Cela est possible par Messenger, même si le compte du CABINET D’ORMANE n’est pas « ami » avec le débiteur. La plateforme de messagerie de LinkedIn permet également l’envoi de messages.
En fonction du débiteur : particulier ou salarié d’une société, le contact sera plus facile par Facebook / Messenger ou LinkedIn. La consultation des réseaux sociaux donne également des informations : si une personne publie régulièrement, c’est qu’elle est toujours en activité. Mais si le compte Facebook d’un magasin est inactif depuis plusieurs années, par exemple, les perspectives de recouvrement sont plus réduites, même si la société n’est pas en liquidation judiciaire.
Grâce aux réseaux sociaux, nous parvenons également à renouer le lien avec un débiteur qui ne répond plus à des relances, alors qu’un contact avait préalablement été établi.
L’utilisation des réseaux sociaux donne donc une possibilité supplémentaire de contacter des débiteurs, injoignables autrement.
3° Réseaux sociaux + bases de données des entreprises.
En couplant la recherche sur les réseaux sociaux avec la consultation des bases de données sur les entreprises, on parvient à retrouver des dirigeants de sociétés, ainsi que d’autres sociétés où ils ont des fonctions, ce qui multiplie les possibilités de contact. Dans un cas récent, un débiteur était injoignable : appels téléphoniques non répondus, par de réponse aux e.mails, etc … Par la consultation des bases de données des entreprises, comme celle récemment mise en ligne par l’Administration : annuaire-entreprises.data.gouv.fr, nous avons pu identifier des sociétés dans lesquelles le dirigeant avait également un rôle, puis contacter les responsables de ces sociétés par LinkedIn, afin d’établir un contact et de mettre en place une solution de paiement. Le débiteur muet était en fait gravement souffrant, et donc en arrêt maladie.
Les réseaux sociaux et les bases de données des entreprises sont une mine d’informations ! Il s’agit de bien creuser pour en extraire toutes les informations pertinentes, au service de vos recouvrements.