Plus vite !
Il ne s’agit pas ici d’un objectif olympique. C’est ce que nous demandent nos clients : allez plus vite pour le recouvrement de nos impayés !
Et c’est bien compréhensible. Lorsqu’une entreprise confie à un cabinet le recouvrement de ses impayés, elle espère un résultat rapide.
Le sujet du délai est donc essentiel. Ce délai entre la date d’échéance de la facture et la date du recouvrement se divise en deux parties : tout d’abord le délai entre la date d’échéance et le moment où le recouvrement est transmis au CABINET D’ORMANE, d’autre part la durée de nos interventions.
A) A quel moment transmettre un dossier en recouvrement ?
Nous recevons régulièrement des dossiers qui nous sont transmis 6 mois ou 1 an après la date d’échéance de la facture. Ce délai est trop long. Nos statistiques montrent que plus la créance est ancienne, plus les chances de la recouvrer diminuent. Pour quelles raisons ? Le débiteur peut considérer que cette dette n’est pas prioritaire, puisque le créancier ne s’en préoccupe plus ; il peut faire l’objet d’un redressement ou d’une liquidation judiciaire, ou simplement avoir subi une dégradation de sa situation financière. On observe parfois des changements de personnel, ce qui fait que le nouveau responsable n’a plus l’information sur la facture.
Quel est le délai approprié pour transmettre un dossier en recouvrement ? Nous suggérons de faire deux ou trois relances, espacées d’environ 15 à 20 jours, puis une mise en demeure. En général, la majorité des retards de paiement devraient être payés dans cette période, qui a aussi pour objectif d’identifier les litiges techniques ou commerciaux. Pour rédiger une mise en demeure, vous pouvez vous reporter à l’article sur le blog du CABINET D’ORMANE.
B) Quel est la durée du recouvrement ?
Difficile de répondre à cette question ! Certains dossiers se règlent en quelques jours, dès notre première intervention, d’autres prennent plusieurs années, si une procédure judiciaire a été nécessaire, et que l’exécution forcée est longue et difficile.
Pendant nos interventions, nos clients nous poussent parfois à lancer rapidement des procédures judiciaires, au motif que leurs propres interventions n’ont pas déclenché le paiement du débiteur. Ce n’est pas toujours la meilleure solution. Nous constatons en effet que plus de 80% des dossiers soldés en B2B sont réglés de façon amiable, sans faire de procédure devant le Tribunal de Commerce. D’autre part, la procédure nécessite d’engager des frais, et a une durée minimum incompressible. Le sujet a été évoqué en détail dans cet article sur le blog du CABINET D’ORMANE.
En conclusion
il ne s’agit pas d’aller le plus vite possible pour les recouvrements, mais de choisir l’allure adaptée pour optimiser les chances de réussite.
Avec le CABINET D’ORMANE, vous optimisez l’allure du recouvrement, afin de maximiser vos chances d’obtenir le règlement de vos impayés.