Dis, c’était comment avant ?

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  • Alexandre Dormane

Avant 2005, et le smartphone ? Avant 1995, et internet ? Avant 1985, et l’ordinateur personnel ?

Qui se rappelle comment on faisait avant ? La génération X a commencé à travailler avec le PC, la génération Y a toujours utilisé internet, la génération Z ne peut pas vivre sans son smartphone.

Le CABINET D’ORMANE existe depuis 1956 : 65 ans. Comment faisait-on avant pour travailler, recouvrer les créances de nos clients, communiquer avec eux ?

1) Communiquer avec les clients. Le CABINET D’ORMANE a toujours travaillé par correspondance pour communiquer avec ses clients, et en prospecter de nouveaux.

La croissance de l’activité dans les 10 premières années a nécessité l’installation d’un matériel d’adressage et de mise sous pli, capable de traiter plusieurs milliers d’envois.

C’est ainsi qu’en 1965 est installé un système d’adressage sous forme de plaques de zinc gravées, pour imprimer les adresses sur les enveloppes et communiquer ainsi régulièrement avec les clients.

Plaque en Zinc pour fichier Client (le trombone donne l’échelle)

Pour chaque nouveau client, une plaque était gravée, rangée par ordre alphabétique dans un tiroir qui en contenait 250. La machine d’impression faisait ensuite défiler les plaques une par une, et un coup de presse l’imprimait sur l’enveloppe. La gestion du système nécessitait une personne à plein temps. Une volumineuse machine à mettre sous pli et à affranchir a été installée à la même époque, pour envoyer la documentation sur nos services aux clients prospectés, et préparer les courriers de recouvrement aux débiteurs. Le système est resté en place plus de 20 ans, jusqu’à l’informatisation de ces fonctions. Investissement bien amorti !

 

2) Editer les chèques de reversement.

Au début, les chèques de reversement étaient écrits à la main, après calcul du montant à reverser. C’est en 1966 que le CABINET D’ORMANE a investi dans une machine FRIDEN, avec laquelle le calcul de la somme reversée aux clients, la TVA et l’édition des lettres chèques ont pu se faire de façon automatisée, après saisie des informations sur le client et sur la créance recouvrée.

Calculateur électronique Friden, utilisé pour calculer et imprimer les factures et reversements

FRIDEN, un nom complètement oublié, mais c’était un concurrent d’IBM à l’époque !

 

3) Le premier ordinateur.

1984, c’est l’année du 1er ordinateur au CABINET D’ORMANE : un Olivetti, en location. Très rapidement un Compaq est arrivé Il était plus performant que le PC d’IBM. Son premier job a été l’enregistrement des nouveaux dossiers et  les relances aux débiteurs.

 

4) Le réseau local

Par la suite, l’informatique a pris en charge la gestion du fichier clients, pour la communication, afin de remplacer le système des plaques de zinc.

La gestion complète du cycle de recouvrement a été installée dès 1986, avec la mise en réseau de l’informatique

Une de nos préoccupations constantes a toujours été d’informer les clients sur la situation des dossiers. C’est pourquoi dès 1987 nous avons créé notre serveur Minitel.

 

5) Le Minitel

Nous avons ainsi créé le  3617 Dormane pour la consultation par nos clients de la situation des dossiers en cours, puis la transmission de nouveaux dossiers. Ce système a connu un succès immédiat avec plusieurs dizaines de clients connectés par jour.

Minitel 3617 Dormane

 

6) Internet en 1995 

Pionnier en la matière, le CABINET D’ORMANE a créé son premier site internet en 1995. La communication par e.mail a peu à peu supplanté le courrier et le fax. L’évolution suivante a été la création de la plate-forme destinée aux clients pour la transmission des dossiers et le suivi des recouvrements.

En parallèle, l’utilisation d’une GED, Gestion Electronique de Documents, couplée au scan de tous les documents papier entrants, a ouvert la voie à la suppression progressive des dossiers physiques.

 

7) Site de paiement en ligne par le débiteur

En 2003, nous mettons en place le site de paiement en ligne par Carte Bancaire. Les paiements par CB sont maintenant devenus le premier mode de paiement des débiteurs devant les virements et les chèques.

 

8) L’application pour iPhone

La dernière évolution est l’application pour iPhone, destinée à la consultation de la situation des dossiers en recouvrement.